Lundi 21 février 1916, à 7 heures du matin, l’artillerie allemande entreprend un hallucinant pilonnage des positions françaises implantées autour de Verdun. En deux jours, 2 millions d’obus s’abattent sur ce qui va devenir un champ de bataille mondialement connu, symbole de la folie des hommes.
Lorsque la bataille de Verdun s’achève, le 19 décembre 1916, 26 millions d’obus ont détruit, brûlé, ravagé un terroir naguère verdoyant et désormais réduit sur des milliers d’hectares à un bourbier apocalyptique nourri du sang de 306 000 morts ou disparus français et allemands.
Les villages de Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Douaumont, Fleury-devant-Douaumont, Hau- mont-près-Samogneux, Louvemont- Côte-du-Poivre, Ornes, Vaux-devant-Damloup furent tous détruits.
Situés au cœur de la zone des combats, ces villages sont réduits à des amas de gravats, les bois ont disparu, le sol n’est plus qu’une épouvantable étendue de terre retournée, parsemée de milliers de trous d’obus où toute trace de vie semble s’être évanouie. Tous inclus dans la « Zone rouge » en référence au trait de couleur tracé par les cartographes chargés, après guerre, de délimiter le territoire impropre au retour de la population, ils ne recensent plus un seul habitant.
Au fil du temps, seul trois des neuf villages ont reçu l’autorisation de réinstaller quelques habitants, dans des zones sécurisées. Administrés chacun depuis 1919 par un maire et deux adjoints nommés par le préfet de la Meuse, ces villages martyrs sont le témoignage du lourd bilan de la mère des batailles.
Un siècle plus tard, ces villages demeurent, morts pour la France.
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Lundi 21 février 1916, à 7 heures du matin, l’artillerie allemande entreprend un hallucinant pilonnage des positions françaises implantées autour de Verdun. En deux jours, 2 millions d’obus s’abattent sur ce qui va devenir un champ de bataille mondialement connu, symbole de la folie des hommes.
Lorsque la bataille de Verdun s’achève, le 19 décembre 1916, 26 millions d’obus ont détruit, brûlé, ravagé un terroir naguère verdoyant et désormais réduit sur des milliers d’hectares à un bourbier apocalyptique nourri du sang de 306 000 morts ou disparus français et allemands.
Les villages de Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Douaumont, Fleury-devant-Douaumont, Hau- mont-près-Samogneux, Louvemont- Côte-du-Poivre, Ornes, Vaux-devant-Damloup furent tous détruits.
Situés au cœur de la zone des combats, ces villages sont réduits à des amas de gravats, les bois ont disparu, le sol n’est plus qu’une épouvantable étendue de terre retournée, parsemée de milliers de trous d’obus où toute trace de vie semble s’être évanouie. Tous inclus dans la « Zone rouge » en référence au trait de couleur tracé par les cartographes chargés, après guerre, de délimiter le territoire impropre au retour de la population, ils ne recensent plus un seul habitant.
Au fil du temps, seul trois des neuf villages ont reçu l’autorisation de réinstaller quelques habitants, dans des zones sécurisées. Administrés chacun depuis 1919 par un maire et deux adjoints nommés par le préfet de la Meuse, ces villages martyrs sont le témoignage du lourd bilan de la mère des batailles.
Un siècle plus tard, ces villages demeurent, morts pour la France.
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